Tara concert n°1: Balade en mer Noire

La Maison Autrique a l’honneur d’accueillir

3 concerts du festival « Tara concerts »

Et l’immense plaisir de vous y convier : le 28/11/2023, le 13/2 et le 29/3/2024 

Tara est un mot hindi qui signifie « étoile ».

Partout, les humains scrutent et étudient les astres depuis la nuit des temps. Pour rêver, voyager, philosopher… La musique aussi, qui scintille à nos oreilles, produit cet attrait et ces émotions qui nous relient.

Les « Tara concerts » sont dédiés à la rencontre et au croisement, aux juxtapositions et aux mélanges, aux ponts et aux passages que les cultures ont toujours générés et regénérés.

Schaerbeek, commune vibrante de multiples nationalités et cœur culturel de la Belgique, fait une toile de fond parfaite pour accueillir les « Tara concerts ».

Les directeurs artistiques Abigél Králik et Mathis Rochat, tous deux musiciens accomplis, sont à la fois les initiateurs de cette programmation exceptionnelle et deux des musiciens passionnés qui nous donneront à entendre des airs variés dans des lieux emblématiques choisis avec soin.

 © Evaravelphotography

Mardi 28 novembre - Balade en mer Noire

D’abord, Emre Gultëkin (saz) ouvrira le concert avec des chants « ashiks », chansons d'amour et de sagesse souvent écrites par des poètes du passé -mais dont certaines ont été composées par le père d’Emre- et qu’interprètent les poètes itinérants d'Anatolie en s’accompagnant au Bağlama, aussi connu sous le nom de saz.

Ensuite, le quatuor formé par Abigél Králik (violon), Mathis Rochat (alto), Raphaël Faye et Amy Norrington (violoncelles) nous emmènera de l’autre côté de la mer Noire, avec une œuvre dédiée à Tchaïkovski, tragiquement disparu le 1er novembre 1893, quatre jours après l'acclamée première de sa Sixième symphonie dite la « Pathétique » !

Anton Arensky (1861-1906) Quatuor en la mineur, op. 35

Cette œuvre, créée moins de trois mois après la mort du maître, est particulièrement émouvante car Arensky a transposé ici des chants de l'église orthodoxe russe dans la musique de chambre.

Afin d'imiter les voix masculines sombres typiques de l'église orthodoxe russe, Arensky a en outre choisi une instrumentation qui s'écarte de manière caractéristique du quatuor à cordes classique. Au lieu de deux violons dans l'aigu avec un alto et un violoncelle, il a associé deux violoncelles dans le grave avec un violon et un alto. Cela confère au quatuor en la mineur sa sonorité funèbre caractéristique.

Infos et réservations : https://www.taraconcerts.com/arensky-turkish-saz-november-28